Des choses

Written by murielle

que j’ai lues dernièrement

  1. Plusieurs livres sur la grammaire. Je dis « plusieurs livres » . Je veux dire « deux ». Et dans les deux, j’ai bloqué sur la conjugaison. Pourquoi nommer un temps « imparfait » et « plus que parfait ». Quelle drôle d’idée de penser à la perfection.
  2. L’Internet. Tout. Au moins une fois par jour, parfois deux.
  3. Roughing it (À la dure) de Mark Twain. Qui est délicieux, comme sont souvent les récits de voyage historiques mais aussi horriblement raciste sur les Indiens d’Amérique et représentatif de l’époque.
  4. Une bonne raison de se tuer de Philippe Besson. C’est un livre qui me touche beaucoup, mais et impossible à lire d’une traite. Je le pose et le reprends. Et qui me donne envie de lire plus de Besson.
  5. Les étiquettes des aliments. Sel. Calories. Produits laitiers ou non laitiers? Contient-il du gluten? Qu’en est-il de l’azote liquide? Protéine de licorne ? Artéfact mésopotamien ? Noix? Tout est tellement difficile de nos jours.
  6. La Philosophie comme manière de vivre de Pierre Hadot, recommandé par burntoast. La philosophie comme « exercice de la mort » et comment faire nôtre l’idéal des anciens. Et de comprendre que ni Platon qui utilise l’expression pour la première fois, ni Montaigne, ni Hadot y voient une indication à se préparer à mourir, mais, au contraire, une invitation à vivre sans tarder.

9 thoughts on “Des choses

  1. Nathalie says:

    Oui j’aime beaucoup Philippe Besson. Je ne suis pas sûre qu’il soit aimé des cercles parisiens mais il le talent pour les personnages. Il peut se mettre dans la peau d’une femme ou d’un homme avec beaucoup de facilité et de douceur.

    • Oui, je ne savais pas du tout qui c’était. J’ai lu depuis qu’il était parfois comparé à un Marc Levy un plus intello et gay. Ridicule. Il est mieux que ça. Et puis on s’en fiche un peu. Le principal c’est d’avoir fait une belle rencontre littéraire grâce aux recommendations d’une lectrice aux bons conseils.

  2. Laurent says:

    he he, j’ai lu protéine de licorne et artefact mésopotamien. C’est du grand n’importe quoi

  3. Amaya says:

    Me préparer à mourir c’est vivre sans tarder

    • Une autre définition du carpe diem. Ç a j’ai du mal, mais vivre en accord avec une éthique et des valeurs me plait avec pour conséquence d’être difficile à vivre…

  4. Peyo says:

    Je n’avais jamais pensé à la dénomination des temps de conjugaison. Oui c’est drôle d’appeler un temps plus que parfait ou imparfait.

    • Oui c’est mon esprit un peu bizarre de me poser des questions qui n’ont pas de raison d’être.

  5. Merci :) A l’époque de Mark Twain, surtout dans sa jeunesse, certaines tribus indiennes traitaient les prisonniers de guerre assez « durement » (et c’est un euphémisme). Ils attendaient d’ailleurs que les prisonniers meurent sans gémir ni se plaindre, pour prouver leur courage devant la souffrance et la mort.
    Hélas, du côté de l’armée américaine, lors de la conquête de l’Ouest, on a massacré les indiens sans états d’âme.
    A ce propos, la plus grande partie des indiens des deux Amériques sont morts bien avant la conquête de l’Ouest, du fait des maladies importées par les européens, dès le XVIème siècle.

quelque chose à dire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.