Une chose

Written by murielle

L’ultime stratège d’une personne qui ne peut pas discuter et argumenter ses propos est de passer à l’insulte personnelle, si possible sous la ceinture. Ce qui est en soi, inutile, contraire à un débat nourri et surtout vide de sens.

Parce que la plupart du temps insulter revient à avouer que l’on manque d’arguments. Insulter est un retour à l’enfance quand on ne sait plus quoi dire pour se défendre.

C’est amusant finalement. Parce que les personnes insultées, savent si elles sont jolies ou pas. Elles savent si elles sont grosses ou pas. Elles savent si elles sont grandes ou pas. Et quelle que soit leur physique, leur défauts et leurs qualités elles l’assument. Sans complexe et certainement sans honte. Sinon, elles ne se montreraient pas.

Le sexisme c’est aussi dans le comportement en ligne, quand quelques hommes ne savent pas comment se comporter avec une femme sans passer par la violence verbale ou le comportement passif-agressif, e.g poster des photos en ligne et faire du « ugly shaming ».

Or les discussions, les oppositions et les débats se posent sur les idées, sur les opinions et sur des valeurs. En aucun cas, mes camarades et moi-même, en tant que personnes matures et sensées, nous ne nous permettrions de juger sur un visage, un tour de taille ou une longueur de pénis.

9 thoughts on “Une chose

  1. Laurent says:

    Si c’est le cas, c’est ridicule. Juger le physique est la marque des imbéciles.

  2. Benoit says:

    C’est vraiment cour de récré. Je trouve très bien de ne pas s’engager dans cette bataille d’idée quand les opposants ne sont pas au même niveau intellectuel. Ils font seulement preuve d’immaturité.

  3. Fred says:

    Le cliché souvent vrai c’est que le mec qui insulte derrière son écran est un mec complexé, asocial, incapable de nouer des relations normales avec les autres, que ce soit des hommes ou des femmes. Il vit souvent chez ses parents et après avoir fait le troll, il se masturbe en pleurant.

    • John says:

      Poster une photo *publique*, sans commentaire ajouté (« bio » en somme), ni la moindre insulte, en laissant simplement juger par eux-mêmes de qui vient le feminisme bête d’aujourd’hui. (Relevez la moindre insulte si vous en êtes capable.)

      Puis se faire traiter sur le site de la concernée de « petite bite », « complexé » et « associal »… La voilà la double éthique féminine !

      Manque d’arguments ? Alors que vous refusez la discussion sous la prétexte « zemmour » puis avez le courage d’effacer vos commentaires ?

      Avant d’accuser les autres de stratagèmes schopenhaueriens, regardez si vous ne faites pas vous-même de la pire mauvaise foi.

      Assez mâture pour vous Murielle ? ;)

      • Peyo says:

        Murielle je suis tellement tentée de répondre à ta place en signalant les fautes grammaticales et d’orthographe. Mais je n’en ferai rien. Tout comme je ne lui ferai pas remarquer qu’il ne sait pas lire et que tu n’as jamais traité quelqu’un de petite bite.
        Pour venir encore sur ton site, c’est que tu dois lui manquer :-)

      • Nathalie says:

        Je tiens à signaler que je suis celle qui a dit petite bite et que je ne retire pas ces paroles. Surtout depuis que je suis allée voir votre site et que j’ai constaté que c’est un tas de merde .
        Murielle est beaucoup plus polie et mature que moi.

        • Ça suffit les enfants sinon je ferme les commentaires!

  4. Nathalie says:

    Je trouve ton billet parfait. De toute façon on est toujours le moche ou le con de quelqu’un. Moi j’aurais eu tendance à les traiter de petites bites et tu ne l’as pas fait. Tu es beaucoup plus intelligente que moi :-)

  5. Je connais un blogueur de Marseille qui joue la belle âme et le mec intéressant, mais injurie les blogueuses qui ne sont pas de son avis. En plus, il publie à tour de bras des autoportraits en photo, dont il est très très satisfait :) :) Assez pathétique.

quelque chose à dire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.