Diane Lanster

Written by murielle

Je me souviens de Jean-Didier Wolfromm, de sa voix très particulière, reconnaissable entre toutes, des ses critiques caustiques, ironiques et parfois dures envers ses contemporains de la littérature dans Le Masque et la Plume sur France Inter. Wolfromm est mort en 1994. Il avait 53 ans.

C’est seulement à son décès que j’ai compris que Wolfromm était aussi un écrivain qui avait obtenu le prix Interallié en 1978 pour Diane Lanster.

Lu dans l’Express: « La souffrance de n’être pas désiré, mais seulement «bien aimé» – fût-ce «immensément» – ne tolère pas, en littérature, l’ombre du mélo. »

Et Diane Lanster est tout sauf un mélo. C’est l’histoire de Thierry qui souffre de polio qui le laisse infirme et claudiquant depuis son enfance et d’une maladie de peau. Il n’a pas l’existence facile mais le dessin, qu’il a commencé pour réeduquer sa main, est un don qui l’amène à devenir élève dans un atelier de dessin à dix huit ans. Il fera la connaissance de Diane Lanster, une beauté blonde dont il deviendra l’ami. Viennent se greffer à cette rencontre Nadine, amie de Diane et Noël, ex-« protecteur » de Thierry au lycée.

C’est un roman des souvenirs doux-amers, de la tragédie, de l’amour mal partagé, de la cruauté. Loin des lieux communs et d’une gentillesse de façade, c’est un roman dur, âpre et douloureux. C’est un des plus beaux romans de la littérature française.

Pour reécouter Jean Didier Wolfromm avec Jacques Chancel dans les archives de l’INA.

1 thought on “Diane Lanster

  1. la premierê phrase du livre m’a fait penser ce que j’ai entendu dans un film Américain … les Braves : chaque mot est un morceaux d’image, et chaque pharse est l’image ..
    Passe une bonne journée bisous

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