Aimer,  Râler

je n’aime pas #14

1. Franz-Olivier Giesbert. On l’a vu partout pendant l’horreur du 7 Janvier. On l’a vu interrompre les autres, parler plus fort, inciter à s’abonner à Charlie Hebdo à vie, se révolter, et casser les oreilles. Puis comme cela ne suffisait pas, il a fait encore plus preuve d’indécence. Comment? En publiant la photo du policier à terre, sur le point d’être abattu. L’indécence crasse d’un magazine et d’un journaliste sans aucun respect.

2. Le traitement sensationnaliste de l’info en continu. C’est insupportable. Le manque de déontologie des média est descendu encore plus bas.

3. Penser à la douleur des familles qui ne cessera pas, jamais, parce que les images seront là, toujours.

4. Les déferlements de haine. Les #bienfait et les autres. Les demandes de justification.

5. Les « mais ». On est pour la liberté d’expression ou on ne l’est pas. Il n’y a pas de « mais ». C’est avec les « mais » que l’on commence la censure, l’auto-censure, qu’on laisse insidieusement pénétrer les pensées extrémistes. On ne peut pas citer Voltaire et aller à l’encontre des libertés de rire de tout, même si ça choque. Et si ça ne fait pas rire, on s’exprime, on s’oppose.

6. Ceux qui opposent une souffrance à une autre. Un évènement horrible n’efface pas un autre. On peut pleurer les morts du 7 janvier et ne pas oublier les bombardés de Syrie. On peut pleurer pour tous, partout. La mémoire n’est pas sélective. On peut être Charlie et tous les autres. On peut penser aux morts, tous les morts, sans la violence des multiples hashtags.

7. La place trop importante des religions. Je respecte la foi de chacun, je l’admire même parfois, mais je ne suis pas croyante.  Je peux respecter les religions et souhaiter qu’elles soient dans la sphère privée et personnelle. De plus c’est difficile d’être féministe et croyante, de voir comment le sexisme est toléré quand il est justifié par la religion, et accepté par angélisme ou par peur.

8. Qu’on assimile laïque à islamophobie, antisémitisme ou racisme. Je suis profondément laïque et humaniste. Je suis pour la défense de la laïcité. Je suis laïque et je ne fais pas d’amalgames ; je ne veux pas des chrétiens fondamentalistes, des extrémistes juifs et des islamistes radicaux. Alors si je sais faire la différence entre un croyant et un extrémiste, je veux aussi qu’on sache faire la différence entre un laïque et un raciste.

9. Qu’on oublie notre histoire intellectuelle et culturelle. Qu’avant de se moquer des imams, des rabbins ou des curés, les premiers dessinateurs s’en sont pris au roi de France. Que les gazettes satiriques existaient déjà en 1789. Que Jean Moulin lui-même a été illustrateur sous le nom de Romanin. Que la satire est un art, un genre littéraire, un moyen d’expression qui ne tue personne. Elle est faite pour choquer, pour remuer et pour questionner.

10. Ce mois de Janvier.

@haspe

Oui, ma liste est ridicule, pleine de bons sentiments, de colères naïves et « cucul la praline ». Oui c’est bien trop sérieux tout ça.

Alors je vais regarder Life of Brian des Monty Python

« Jehovah!!! »

 

Et poster une photo, qui m’a fait rire.

Pour les plus nuls en anglais :

A l’intérieur, photos amusantes de chevaux qui ne blesseront personne (mais si quelqu’un est choqué, dites-le nous et nous reprendrons tous les numéros encore en circulation pour les brûler).

Plus, plein de pages blanches, c’est plus sûr comme ça.

On roule des yeux et on soupire face à une coupe de glace à la vanille (qui semble plutôt inoffensive mais si vous avez une intolérance au lactose, dites le nous et on changera la photo).

39 commentaires

  • RanxZeVox

    On connait l’adage mais visiblement il faudrait le marquer à la craie sur les tableaux d’écoles: Quand ils sont venus chercher les juifs je m’en suis fichu je ne suis pas juif, quand ils sont venus chercher les noirs je m’en suis fichu je ne suis pas noir…quand ils sont venus me chercher moi y avait plus personne pour me défendre.
    Hugo Spanky

  • burntoast4460

    Franz-Olivier Giesbert est ce qu’on appelle un histrion. Il y en a trois ou quatre dans ce genre-là, qui font habituellement le spectacle, et donc sont invités sur tous les plateaux.
    Je suis aussi d’accord sur le trop plein de couverture sur ces tristes événements, dont on sent bien qu’on les sur-traite, car « vendeurs ».
    Sur certains forums, les intégristes catholiques se félicitent (à demi-mots), de ces assassinats, car ils sont enfin débarrassés de ces journalistes qui montraient ce qu’ils sont réellement : des intégristes, pas très loin mentalement, des intégristes musulmans (les horreurs de l’Inquisition ne sont pas si anciens). D’ailleurs Le Pen père, leur grand copain, a eu un véritable cri du coeur en disant : « Je ne suis pas Charlie ». .
    Une remarque : quand les religions diminuent en influence, des quasi religions prennent leur place. On l’a vu avec les marxismes Staliniste / Maoiste / Khmer Rouge et avec les fanatiques de la Race Pure Aryenne, en Allemagne.
    On n’est pas sorti de l’auberge :)

    • murielle

      Oui. Il y a aussi tous ceux qui commence à questionner les faits, les complotistes et les autres postant des liens vers des blogs anonymes parce qu’ils pensent que si c’est sur internet ce doit être vrai.
      Enfin, il y a ceux qui récupèrent le mouvement en se montrant dans les manifs et ceux qui critiquent ouvertement les manifs au nom du « je ne suis pas charlie » « je ne suis pas un mouton ». Et ne comprennent pas qu’aller à une manif de cet ampleur, c’est aussi un moyer de partager une peine, un choc, un bouleversement. Communier ensemble – ce qui existe depuis des milliers d’années – est naturel et aide à traverser une tragédie. C’est aussi une marque de solidarité et d’empathie. Dans ces cas là, pour moi, celui qui a besoin de dire qu’il n’est pas un mouton montre surtout des symptômes de psychopathie… On peut ne pas aller dans une manif, de là à s’exciter sur les réseaux sociaux pour dire qu’on n’y va pas, bof.

      • burntoast4460

        Cela prouve qu’ils connaissaient très mal la bande à Charlie. Ils n’auraient jamais obligé quiconque à aller à ces manifs.
        De toutes façons la frange extrémiste des français, ne peut pas adhérer à un tel mouvement, par définition. A la limite, c’est très bien comme ça, cela m’ennuierait de côtoyer de telles personnes.

  • Sim

    Qu’a t’on fait pour la tuerie de Toulouse? Les gens se sont sûrement indignés dans leur coeur mais il n’y a pas eu de démonstration de solidarité de masse de la population française. Ça fait un petit moment que les Juifs pleurent leurs morts tous seuls, on oublie qu’ils sont des indicateurs d’alerte (qu’on n’a pas envie d’écouter car on préfère regarder ailleurs et penser que « ça passera »). Les provocations de la quenelle ont fait parlé, elles ont indigné mais qui a manifesté pour les juifs morts sur le sol français par un fou extrémiste lui aussi.
    Bien sûr je suis Charlie, mais pourquoi faire une distinction. On parle d’anti-islamisme mais l’antisémitisme est aussi grand et puissant et on fait deux poids deux mesures.

    • murielle

      J’y ai beaucoup pensé et je sais que quelque part dans un article j’avais parlé de cet évènement et des dérives communautaires qui nous « empêchaient » la solidarité. Il y a une théorie très intéressante qui s’appelle « check your privilege » qui s’applique à toutes les discriminations. Je vais chercher dans les archives en espérant n’avoir pas perdu cet article dans le changement de domaine.

  • Flop

    Le slogan a eu un effet bénéfique sur l’union des républicains et a sans doute permis de diffuser massivement l’indignation que nous ressentons tous pour ces crimes odieux, mais je n’oublie pas les crimes commis en masse en Irak et et Syrie par les mêmes fous et qui n’ont pas bénéficié de la même indignation médiatique. je n’oublie pas les autres victimes qui ne se sont pas journalistes. J’ai en commun avec Charlie d’être épris de liberté, mais je suis humain avant d’être Charlie

  • gare au gorille

    Il y a un coté moutonnier à aller aux manifs, à dire je suis charlie, à chanter la marseillaise. Charlie hebdo était seul depuis longtemps, personne n’a songé qu’il avait besoin de support et d’entraide quand ses dessinateurs étaient vivants. Je ne suis pas un mouton, je ne suis pas Charlie.

  • Eric

    Je ne commente jamais, trop discret derrière un écran, mais ces derniers temps entre la prise d’otage dans le lycée au Pakistan et cet attentat à Charlie Hebdo, que j’étais en train de lire quand j’ai appris la nouvelle, je suis écoeuré. On entend partout qu’il ne faut pas faire d’amalgame, mais ma réaction la plus spontanée c’est de faire encore moins d’amalgames.

  • Isabelle Lauren

    Je peux pas m’empêcher de m’imposer le brouhaha médiatique, même si ça sert pas à grand chose, même si y a sans doute une part de voyeurisme morbide dans tout ça, même si ça m’énerve d’entendre déjà les amalgames, de voir que Bfm n’a pas trouvé d’invité plus pertinent que Guéant ( 2 FOIS en plus, le mercredi soir et jeudi matin) pour s’exprimer sur le sujet …

  • Tarentule

    Perso, je n’ai jamais été une grande fan de charb (par contre, Cabu…. C’est toute mon enfance, j’ai toujours eu une immense tendresse pour cet homme), j’ai acheté quelques fois charlie Hebdo (pour être honnête, je suis plus Canard enchainé) mais bon, jamais vraiment totalement adhéré (même si certains dessins me font hurler de rire!!)…..
    Hier, une personne de mon entourage m’a demandé de m’abonner à charlie Hebdo et je lui ai répondu, que non, je ne le ferais pas. Je trouverais ça d’une grand hyppocrisie finalement… Par contre, je ferais ce qu’il est possible de faire (don argent par exemple) pour que Charlie Hebdo puisse continuer de sortir!!

    Je trouve en tout cas ta liste sincère et honnête.

  • Murielle

    Merci pour tous ces commentaires.
    Je n’ai pas vraiment l’envie ni l’énergie de tous les discuter, de toute façon je comprends qu’on puisse ne pas être d’accord avec moi. En fait je suis un peu fatiguée moi aussi par les discours, les récupérations de tous les cotés, les interprétations du simple quidam jusqu’aux plus hauts placés. Les sincères seront moqués, les frileux resteront assis sur la barrière ne voulant surtout pas sauter d’un coté, les sans avis resteront sans avis et les cyniques penseront être dans le vrai quelle que soit leur vérité.
    Les morts resteront morts.

  • Benoit

    Murielle, je ne suis pas tout à fait d’accord avec toi.
    Je viens de lire un interview de Nicolas Bedos dont je copie un extrait et qui résume ce que je pense en mieux écrit :
    « Pleurer la bande Charlie n’empêche pas de rappeler son combat offensif, quasi hebdomadaire, à l’encontre des symboles islamiques. Non, Charlie n’était pas un repaire de déconneurs bon enfants. Et alors ? J’étais de tout cœur avec eux. Mais nier l’obsession satirique de Charb concernant l’Islam serait une provocation à l’égard des jeunes musulmans – ceux-là même qui, jamais, n’ont souhaité une telle barbarie. Charlie avait le droit – et le devoir – de concentrer son vitriol sur l’Islam radical mais on ne peut pas dire qu’il était un journal satirique classique. C’est faire de l’angélisme, du politiquement correct, et ça risque d’attiser le sentiment d’exclusion des jeunes musulmans. Qui pourraient se dire : « S’ils ne reconnaissent pas que certains dessins étaient extrêmement véhéments, alors j’emmerde Charlie et la France ». »

    • RanxZeVox

      Je ne vois pas pourquoi les jeunes musulmans devraient se dire cela, c’est complétement con ce raisonnement. Quand j’étais jeune moi même Hara Kiri se payait la tronche de l’église, de l’armée, du français sous toutes ses formes et sans prendre de gants et ça ne m’a jamais donné envie de renier quoi que ce soit. Ils se sont même foutus de la gueule de De Gaulle le jour de sa mort et ça fait dorénavant parti de la culture française, c’est devenue une référence. Faut que les Bedos se détendent du slip au lieu de donner des leçons, ils sont parfois marrant mais quand ils se placent en moralistes ou spécialistes de la jeunesse des banlieues, comme dirait l’autre, je me marre. Faut leur dire que les jeunes musulmans aussi savent ce qu’est l’humour.
      Hugo Spanky

      • Benoit

        Il se trouve que c’est bedos qui l’a dit mais si ç’avait été un autre humouriste, je l’aurais cité aussi. Je comprends simplement que les islamistes puissent avoir été blessés par les couvertures répétées de CHarlie Hebdo. Il est temps de se poser des questions sur jusqu’où le journal peut aller.

        • RanxZeVox

          Il ira nulle part ton journal si tu te poses ces questions là. Tu vas plus parler des intégristes islamistes parce que ça les gène, après quoi tu parleras plus non plus des curés pédophiles parce que ça en gène d’autres et au final tu parleras même plus de Guy Bedos parce qu’il a bâti sa carrière sur des sketchs que des cons auraient largement pu interpréter comme des incitations à la violence conjugale.
          Si tu veux te poser des questions plutôt que de chercher des réponses, demandes toi comment et de quel droit des civils peuvent arriver à en tuer d’autres pour quelques raisons que ce soit. Et peut être agir aussi pour qu’il soit moins facile de faire circuler des kalchnikov sur notre territoire. Ça sera plus efficace que de censurer la presse.
          Hugo Spanky

          • murielle

            Entièrement d’accord. Je pense au sketchs de Bedos sur Les vacances à Marrakesh ou celui sur les salopes. Second, troisième, quatrième degré!
            Et un des seuls qui semble reprendre le flambeau est Timsit.

      • murielle

        Entièrement d’accord. je sais que les sondages ne veulent pas dire grand chose mais il en est un qui j’espère est vrai c’est que la majorité des français considèrent que les musulmans vivent paisiblement en France et que seuls des islamistes radicaux représentent une menace. On peut ne pas apprécier Charlie hebdo, on ne peut pas justifier, expliquer ou penser qu’ils méritaient de mourir.

  • RanxZeVox

    Et depuis ce soir on peut rajouter la récupération par le gouvernement, la façon dont ils sont arrivés à la queue leu leu et surtout pas tous ensembles, manière d’être certain d’accaparer les micros et le temps d’antenne, à la manifestation devant l’épicerie casher me fait bouillir. D’autant plus que leur message une fois encore tape à côté du clou, les voila qui nous ressortent le vieux refrain anti-racisme, bordel, d’où c’est du racisme ce qui s’est passé ? C’est du totalitarisme, c’est de l’intégrisme, c’est du fascisme, c’est écraser l’autre parce qu’il pense différemment, c’est le faire taire parce que ce qu’il exprime est dissonant avec ce que ces dingues acceptent d’entendre mais ça n’a aucune résonance en terme de race. Des français ont tué d’autres français au nom de l’intolérance et ces cons qui nous gouvernent nous ressortent le badge touche pas mon pote. Je suis fatigué de tout cela.
    Une chose est évidente, le changement c’est pas pour demain.
    Hugo Spanky

      • Pierre

        Je voulais également dire, que je n’ai rien contre toi mais je trouve en effet ton article très naïf. Charlie Hebdo avanit changé et quoiqu’on en dise avit pour cible principale l’islam. Pourtant il y a avait de quoi dire ces derniers mois sur le FN et les cathos mais ils étaient comme obsédés par l’islam. Il y avait un malaise qui faisait que c’était difficile de soutenir leur démarche. C’est comme s’ils s’entêtaient dans une voie sans issue. Non pas que je justifie ce qui leur est arrivé. Leur courage ressemblait à de l’inconscience finalement.
        Je serai Charlie demain même si je pense que le mouvement est déjà récupéré, je le serai par respect pour les morts. Mais je ne soutiendrai pas le journal qui méritait de changer de forme et de manière depuis déjà bien longtemps. La faute aussi à Philippe Val.

  • Stéphanie

    Je n’ai pas forcément été une adepte des dessins de Charlie Hebdo, je ne suis pas forcément du même bord politique, mais je suis horrifiée par ce drame… et je voudrais pouvoir répondre aussi bien que vous à ceux qui ne sont pas assez horrifiés justement, à ceux qui pensent (même s’ils hésitent à le dire trop fort) qu’à jouer la provoc, on récolte ce qu’on mérite…

  • Mathilde

    Je n’aime pas l’humour Charlie, assez peu de leurs dessins me font rire, et j’ai le droit de ne pas aimer, j’ai le droit d’être choquée ou blessée par certaines illustrations, mais comme dirait Voltaire, je me battrai pour que ca continue. J’ai le devoir de réfléchir quand je suis choquée, et j’ai le devoir de me battre pour que ca continue. Je me battrai pour l’on puisse continuer à tourner en dérision ma religion, mon Dieu. Pas seulement parce que la liberté d’expression est un droit fondamental, mais parce que j’en ai besoin, que nous avons tous besoin, qu’on nous invite à réfléchir, à rire, à sortir de ce qui nous semble évident. Parce tout ça est indispensable pour aller vers les autres, pour les comprendre, les aimer, être humain, grandir.
    Je ne lisais pas Charlie, je peux être choquée par Charlie, mais …
    je suis Charlie !

  • Nathalie

    Je viens de voir la couverture du Point. C’est horrible. Je ne vois pas quelle justification ils ont. J’ai un peu cherché en ligne mais il n’est pas expliqué pourquoi ils ont choisi cette photo. C’est horrible.
    Et je rejoins l’avis de Peyo sur le magazine.

    • Fred

      Etienne Gernelle, directeur de la publication du Point : « la critique est légitime, moi je pense qu’il fallait le faire. D’ailleurs, le New York Times l’a fait aussi en publiant l’image à la Une sur une taille beaucoup plus grosse »
      Une merde!

      • Fred

        J’ai oublié la première partie de la réponse :
        « Pourquoi avons-nous choisi cette photo pour la couverture ? Parce que précisément elle montre la violence, la barbarie, et la lâcheté des terroristes. Et l’atteinte à un symbole de l’État, la police. Nous pensons que nous ne pouvons pas occulter cette réalité, justement parce qu’elle est insupportable. »

  • Peyo

    A mon avis, on a le droit d’être choqués et de ne pas trouver Charlie Hebdo drôle. On a même le droit de se sentir insultés. Mais en faisant ces dessins, le journal n’a enfreint aucune loi de la République, république laïque. On n’est pas obligé d’acheter le journal et de s’imposer la lecture de ces articles et dessins. Si on n’aime pas Charlie Hebdo, on l’ignore parce que le journal aurait sombré de toute façon par le manque d’abonnement et de lecteurs. Le journal était-est en grosse difficulté financière.

    En revanche, on ne peut pas non plus empêcher d’autres personnes de trouver ça drôle et de le lire…

    Il ne faut pas chercher à convaincre à tout prix que les journalistes de Charlie Hebdo étaient gentils et drôles, il faut simplement dire qu’ils ne faisaient que leur travail, un travail légal et honorable, et que personne n’avait le droit de les faire taire, aussi dérangeants qu’ils étaient.

  • Laurent

    Oui. Il me semble qu’il y a trop de « peut-être que si Charlie Hebdo avait arrêté de critiquer l’islam… »
    Merde alors! Tuer des gens est n’est pas une réponse ni une réponse. Point. Tout ceci n’a rien à voir avec la liberté d’expression. Un meurtre est un meurtre. En l’appelant terrorisme, on lui donne presque une justification, et dès qu’on dit terreur islamiste, on nourrit la bête immonde.
    Il faut arrêter de justifier un assassinat fait par des paumés psychopathes et continuer à ridiculiser le ridicule.

  • Fred

    Oui c’est compliqué de critiquer les religions sans passer pour raciste. Il y a eu beaucoup d’amalgames faits ces derniers jours et ça ne fait que commencer. Tout le monde commence à se rejeter la faute, à chercher des responsables et à dire que Charlie l’avait mérité. Il y a beaucoup de saloperies dites. Ça fait peur de faire porter la responsabilité sur la victime. Beaucoup ne réalisent pas que c’est la même chose que dire qu’une femme violée l’a cherché parce qu’elle était en mini-jupe.

  • Nathalie

    Tes je n’aime pas, rejoignent les miens. J’aurais ajouté ceux qui commencent déjà les thèses complotistes, qui parlent de manipulation etc…

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