L’action-comédie-film d’espionnage réalisée et co-écrite par Matthew VaughnMatthew Vaughn (X-MEN : Le Commencement ; Kick-Ass), aurait pu être l’alternative parfaite la semaine dernière – à la Saint-Valentin – pour les couples qui voulaient une alternative à la fessée seattlïte.

Et si cette semaine et peu de films remportent mon adhésion et que je serai certainement en désaccord avec le box office, je suis plus impressionnée par Kingsman : Services Secrets

L’adaptation de la bande dessinée de Mark Millar et Dave Gibbons  est proche de la perfection. C’est un amusement, un film d’action élégant et subversif sur une organisation d’espionnage ultra-secrète.

Le synopsis :

Harry Kingsman, l’élite du renseignement britannique en costumes trois pièces, est à la recherche de sang neuf. Pour recruter leur nouvel agent secret, elle doit faire subir un entrainement de haut vol à de jeunes privilégiés aspirant au job rêvé. L’un d’eux semble être le candidat « imparfaitement idéal » : un jeune homme impertinent de la banlieue londonienne nommé Eggsy.

Ces super-espions parviendront-ils à contrer la terrible menace que fait peser sur le monde l’esprit torturé du criminel Richmond Valentine, génie de la technologie?

C’est un film d’action étonnamment agréable et bien fait enlevé, avec beaucoup d’humour fait par, pour et sur les gens qui ont vu beaucoup trop de films de James Bond. L’action peut être ridicule, mais c’est attrayant et agréable.  Les cinéphiles remarqueront que le film fait des références et hommages à d’autres films et d’autres morceaux de la culture pop tout en créant aussi un monde cohérent pour lui-même.

Le ton général réussit – presque parfaitement – à être piquant sans être aigre, intelligent sans être cynique.

Quant aux acteurs, bien entendu Colin Firth est un choix impeccable pour incarner un espion-gentleman tandis que Taron Egerton qui joue le protégé d’Harry, offre une belle performance avec le genre de charme et gravitas inattendus dans un film flashy. Le reste du casting est tout aussi bien avec Mark Strong et Samuel L Jackson.

Le mélange de plusieurs genres réalisé avec la distance nécessaire est une jolie réussite. Devinez : j’ai beaucoup aimé.