Une femme fuyant l’annonce
Parfois on voudrait parler d’un livre qu’on a lu et aimé et puis on réalise que ça a été déjà fait et mille fois mieux qu’on ne pourrait le faire.
Je ne vais pas tenter d’émuler Pierre Assouline. Je poste simplement ce qu’il a écrit sur un roman qui m’a tenu éveillée la nuit dernière, à moins que ce soit la fièvre. Une femme fuyant l’annonce (Icha boharat mibsora) de David Grossman.
Le titre, déjà… Le genre de titre qu’on aurait aimé avoir trouvé avant lui, sans même songer qu’il y aurait tout de même une histoire à raccrocher après.
David Grossman, tout lui est venu d’un bloc : le titre Une femme fuyant l’annonce (Icha boharat mibsora, traduit de l’hébreu par Sylvie Cohen) et l’histoire qui va avec.
Celle d’une femme, séparée depuis peu de son mari, qui décide de quitter son domicile de Jérusalem pour ne pas y être atteinte par la nouvelle qu’elle redoute : l’annonce de la mort de son fils cadet, encore sous les drapeaux, qui s’est porté volontaire pour une opération d’envergure dans les territoires palestiniens occupés par l’armée israélienne. Elle s’enfuit donc vers la Galilée pour une randonnée, non avec son fils comme prévu, mais avec un amour de jeunesse. En lui parlant de son fils tout en marchant, elle aura le sentiment de le mettre à l’abri du pire. Tout en marchant, elle s’étourdit dans l’illusion qu’il ne lui arrivera rien tant qu’elle sera hors d’atteinte de la nouvelle.
La suite sur son blog du Monde
Si vous n’avez pas encore lu ce roman, lisez-le.
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Un commentaire
burntoast4460
Oui, difficile de lutter avec les textes de Pierre Assouline. Je note le livre.