Cake
C’est le film qui devait mettre Jennifer Aniston sur la route des Oscars grâce à un rôle sérieux qui ferait oublier une fois pour toute Rachel dans Friends. C’est le film qui – comme auparavant The good girl, Friends with money et Life of crime – lui permet d’offrir une bonne performance avec malgré tout, encore une fois, une sensation d’inachevé.
Le synopsis :
Claire Bennett va mal. Il n’y a qu’à voir ses cicatrices et ses grimaces de douleur dès qu’elle fait un geste pour comprendre qu’elle souffre physiquement. Elle ne parvient guère mieux à dissimuler son mal-être affectif. Cassante et parfois même insultante, Claire cède à l’agressivité et à la colère avec tous ceux qui l’approchent. Son mari et ses amis ont pris leurs distances avec elle, et même son groupe de soutien l’a rejetée. Profondément seule, Claire ne peut plus compter que sur la présence de sa femme de ménage Silvana, qui supporte difficilement de voir sa patronne accro à l’alcool et aux tranquillisants. Mais le suicide de Nina, qui faisait partie de son groupe de soutien, déclenche chez Claire une nouvelle fixation. Tout en s’intéressant à la disparition de cette femme qu’elle connaissait à peine, Claire en vient à s’interroger sur la frontière ténue entre vie et mort, abandon et souffrance, danger et salut. Tandis qu’elle se rapproche du mari de Nina et de leur fils, Claire trouvera peut-être un peu de réconfort.
En proie à la douleur physique et morale, elle a la hauteur et la langue vicieuse qui rappelle parfois Elisabeth Taylor dans Qui a peur de Virginia Woolf ?
Elle montre combien la douleur physique constante joue sur l’esprit et le caractère. Le visage reste tendu, grimaçant, les gestes sont laborieux. Et elle agit de façon monstrueuse à la fois pour les membres de son groupe de soutien et de Silvana, sa loyale gouvernante mexicaine (Adriana Barraza.)
C’est lentement que nous comprenons pourquoi elle est tellement attirée par la famille de Nina. Les séquences fantasmées – dans lesquelles elle est provoquée par une fantomatique Anna Kendrick – apportent une note discordante. Si les seconds rôles tous très bien, dont Adriana Barraza et Chris Messina, il manque quelque chose à l’histoire.
Peut-être un scénario mieux écrit et plus enlevé.
Parce que le film, avec tout son esprit caustique et un traitement très franc du suicide et du deuil, devient hélas un peu trop « sucré » quand nous approchons de la dernière bobine. Dommage.
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Un commentaire
burntoast4460
Les critiques ne sont pas mauvaises pour ce film.