des imprévus et des musiques
C’est bien d’être portée par les imprévus et la radio. On prend un café en terrasse avec les informations puis on enchaîne avec de la musique. Le matin est frais des rues mouillées par les engins de la ville et la brise de l’océan.
Puis quand les lève-tard, yeux bouffis et cheveux en bataille, occupent les sièges restées libres, on va chercher la solitude dans un coin de verdure.
On change de fréquence, un peu, de manière à éviter le bruit des publicités et les animateurs redbullés.
On découvre André Manoukian et « Les routes de la musique » sur France Inter qui parle de la musique avec plaisir et connaissance loin de son image parfois superficielle de la télé. On écoute Claude Nougaro. « L’amour sorcier » puis une chanson de Carlos Jobim (version originale du Michel Fugain – « Fais comme l’oiseau »).
Et c’est agréable. Il nous parle de samples, de son idée de faire une louange, passant de la musique africaine tribale enregistrée par un ethnologue à la musique classique. Une sonate de Bach couvrira l’énervement lointain des voitures arrêtées aux feux rouges.
Ce sont ces moments imposés par les circonstances – grève des trains, rendez-vous annulés, absences – qui permettent de prendre le temps. Loin du stress et de la course au faire des « je dois » et « il faut ».
Ces imprévus qui ne sont pas une source de stress mais une occasion de découvrir quelque chose. Sur soi, sur les autres et autour.
Et merci à Véronique pour ce lunch improvisé.
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2 commentaires
burntoast
Le matin je stresse plus en écoutant Patrick Cohen et les malheurs du monde :)
Amaya
C’est frais . Ton écriture aussi . Il fait bon .