Des livres, toujours des livres
Encore une fois, une année s’est écoulée et je réalise que j’ai beaucoup de chance de pouvoir lire beaucoup et de tout. La seule difficulté est d’avoir à restreindre mon choix à un livre par semaine. Quoi qu’il en soit, voici une première sélection de livres lus cette année qui sont restés avec moi le plus, outre ceux dont j’ai posté un article. Il y a de tout, des poches, des nouveaux, des français et des étrangers mais tous feraient de beaux cadeaux de Noël…
Pas d’ordre chronologique ou de préférence.
Le Géant enfoui de Kazuo Ishiguro
Étrange et changeant, encore complètement différent de tout autre Ishiguro, situé dans l’Angleterre post-Arthurienne, dans lequel un couple âgé voyage pour voir son fils dans un village lointain. Bizarre et hantant.
Le roman de l’adolescent myope de Mircea Eliade
Dans lequel nous découvrons qu’Adrian Mole était réel, et a vécu dans la Roumanie des années 20. Le livre d’Eliade est vraiment son journal d’adolescent, mais il se lit comme une création littéraire – et c’est très drôle. Grâce au système éducatif d’avant-guerre en Roumanie, il y a un cadre de référence littéraire plus large que les journaux du pauvre Adrian Mole. Les écoliers lisent Balzac en français pour le plaisir…
Pied-de-mouche d’Adam Mars Jones
C’est un des livres les plus drôles que j’ai lu cette année, c’est aussi le plus tendre et le plus indulgent. L’histoire du père de Mars-Jones, le juge Mars-Jones, l’homophobe des homophobes. Il y a des phrases et des punchlines qui pourraient devenir cultes. Vraiment.
Mort subite de Álvaro Enrigue
Un roman qui décrit les affrontements sanglants de l’empire espagnol contre l’empire aztèque, le vieux monde contre le monde nouveau, par un match de tennis match imaginaire entre Quevedo et Le Caravage…
Et pour les anglophones parmi vous, je ne peux que vous recommander deux romans pas encore publiés en français.
Ali Smith et son magnifique Autumn. Un roman qui commence avec « it was the worst of times, it was the worst of times… » et qui affronte l’humeur parfois désespérée de la Grande-Bretagne en 2016 avec humour et grâce. Comme il s’agit d’un roman d’Ali Smith, le réconfort se trouve dans la consolation de l’amitié et de l’art. Une méditation typiquement légère sur la mortalité, la mutabilité et la façon de garder la tête froide dans des temps troublés et ceci par un récit sur une jeune femme incertaine et son ami d’enfance.
A country road, a tree par Jo Baker
Une auteure qui a réalisé l’exploit improbable de canaliser avec succès le style de prose de Samuel Beckett dans un roman biographique puissant qui a illuminé son travail avec la résistance française et la fructification difficile de son génie.
Plus de livres cette semaine.
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