Découvrir,  Rêver

Un petit coin de paradis en Normandie

Des bleus grisés, des verts bleutés, des touches de turquoise qui laissent le doute sur la ligne d’horizon, où finit la mer et où commence le ciel. La Normandie est ce qu’il y a plus proche de mes endroits préférés, Swanage à l’extrémité de l’île de Purbeck, Shanklin sur l’Ile de Wight et ses maisons proprettes, sa ville haute et calme pour la contemplation et sa ville basse pour les préoccupations mondaines de la vie quotidienne.

Les accents anglais entendus ici là au détour d’une rue ne trompent pas. C’est une autre Angleterre qui se retrouve à Granville. Celle du teatime et des scones, de la pinte de cidre ou de bière savourée en terrasse, des plages aux baigneurs sporadiques sous un soleil bienveillant pour les peaux timides qui rougissent à ses rayons.

Pas de palmiers, de ciel bleu azur uni et de rayons brûlants. Ici, le ciel est en mouvement perpétuel, les nuages passent, pausent majestueux mais ne restent pas.

Sous tous les points de vue, sur le sable, du haut des falaises de granit, sur quelque promontoire touristique ou plus isolé, pâle, sombre, changeante et étincelante, sous le feu du soleil couchant, la mer n’a cessé de m’émerveiller.

Pendant quelques jours, cette chambre face à la mer est devenue mon refuge, une halte bienheureuse et Granville un petit coin de paradis.

 

 

 

5 commentaires

quelque chose à dire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

En savoir plus sur DES CHOSES À DIRE

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture