Grosse fatigue et un psy

Written by murielle

Donc depuis le début de l’année, je ne suis pas beaucoup allée travailler. Comme je vous le disais, un arrêt maladie pour grosse fatigue, à la limite du burn out psychologique et physique, puis une semaine et demie passée dans un tourbillon – deux jours au siège social, organiser des réunions, faire passer les entretiens semestriels pour l’attribution de prime aux membres de mon équipe – et hop un nouvel arrêt maladie. Cette fois-ci suite à une intervention chirurgicale au bras et à la main.

Et cet arrêt, tout comme le premier, est bénéfique. A savoir ce que je veux, ne veux plus, à faire le tri des priorités, des envies, des ami.e.s aussi.

La psychothérapie aide énormément, pour déballer, entre sourires et pleurs. Et de pouvoir dire ce qu’il m’était impossible de dire à d’autres, par peur ou par pudeur. Parce qu’on ne doit pas poser son fardeau sur les épaules d’un autre, parce qu’il est des évènements choquants, difficiles à raconter, revivre ou croire.

C’est vrai qu’à passer pas mal de temps seule, un peu handicapée chez moi – pas coupée du monde mais un peu tout de même – je ressasse et je réfléchis.

Donc tous les 15 jours, je vois ce psy, pendant plus d’une heure – il est généreux dans son temps, son écoute et ses échanges. Et ce sont les moments que j’apprécie le plus actuellement. Plus qu’un verre avec des amis ou la lecture d’un livre. Une fenêtre ouverte sur ma vie, mais différente des autres. Quelque chose de plus franc, sans ornements.

Je ne sais pas dans quel état je serai à la fin de cette année. Si j’en sortirai grandie, changée ou apaisée mais c’est tout le bien que je me souhaite.

 

 

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