Oh des regrets, des regrets, des regrets, des regrets
La thérapie marche bien, merci. Comme une discussion avec quelqu’un qui vous comprend, vous questionne mais ne vous influence pas avec ses propres névroses. C’est vraiment pas mal. On a parlé d’Arno, de sa maladie, des concerts annulés, de cette phrase que j’aime beaucoup :
Hier est mort, demain n’existe pas, je suis vivant aujourd’hui
Et donc d’aborder la question des regrets. Des choses impossibles à changer parce que peut-être trop tard ou parce que trop difficile pour toutes sortes de raisons. J’ai lu je ne sais plus où (je cherche encore la référence), que nous passons en moyenne 110 heures par an à considérer ce qui aurait pu être des amours perdues aux emplois que nous aurions dû poursuivre.
En fait, nous gaspillons ces 110 heures par an à penser à ce qui aurait pu être. Non pas qu’il soit parfois trop tard : l’éducation des enfants, une rupture consommée, une personne embrassée mais pas aimée…
Une infirmière avait consigné dans un blog puis un livre The top five regrets of the dying
Les 5 regrets des mourants étaient les suivants :
J’aurais aimé avoir le courage de vivre comme je voulais, et pas de vivre la vie qu’on attendait de moi
Je regrette d’avoir travaillé si dur
J’aurais voulu avoir le courage d’exprimer mes sentiments
Je regrette de n’être pas resté en contact avec mes amis
J’aurais aimé m’autoriser à être plus heureux
Ces regrets existent chez les vivants également. Mais nous sommes de très mauvais juges de ce que nous avons ressenti dans le passé et de ce que nous ressentirons à l’avenir. Consciemment ou pas, nous ajoutons un filtre au passé.
La seule façon d’être heureux est de reconnaître ou juger ce qui nous rend heureux au présent. J’ai arrêté de fantasmer ou regretter à ce qui a été ou ce qui aurait pu être. Puisque le regret appartient au passé, pourquoi s’infliger cette souffrance ? Qu’est ce qu’on est fort pour se faire du mal et ajouter une pincée de remord et de culpabilité…
Et de repenser à Arno encore une fois : Hier est mort, demain n’existe pas, je suis vivant aujourd’hui.
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