Mot du vendredi #33 : Émophilie

Émophilie : cœur d’artichaut. Le personnage qui tombe amoureux facilement et rapidement et dont la littérature et les films regorgent.

« Tout le plaisir de l’amour est dans le changement » affirme le Dom Juan de Molière. Cette idée que l’on est submergé par l’idée de quelqu’un de nouveau peu de temps après l’avoir rencontré. Et de penser qu’il est celui qu’il nous faut. C’est le coup de cœur qui nous fait tomber amoureux plus vite que jamais. Cela arrive parfois.

Et puis ce coup de cœur se lasse bien vite. L’adrénaline est retombée. Il faut changer de cible amoureuse pour retrouver cette émotion et cette sensation. Devenir le personnage principal d’une histoire sans fin, dans un idéal romantique.

Mais a-t-on vraiment envie de tomber amoureux de quelqu’un qui risque d’être infidèle et de développer une relation toxique et compliquée ? Au cœur de ces histoires et de l’émophilie, il y a un vide, un blanc, un espace que personne ne peut combler.

L’amour c’est vivre dans l’imagination de quelqu’un.

Une fiction ? Oui.