Pas de liste aujourd’hui, juste une observation. Le Boy George de l’easy-listening qu’est Sam Smith a dit qu’il avait écrit Writing’s On The Wall, la chanson-thème du nouveau James Bond Spectre, en 20 minutes. Je viens de l’entendre. On peut donc en conclure qu’il a passé 5 minutes sur l’écriture après en avoir passé 15 à siroter du vin et sniffer de l’ambien.

C’est pas un slow, c’est un super slow. C’est geignard et somnolent. C’est Lana del Rey fatiguée qui chante Happy au ralenti. C’est l’équivalent musical d’un rapport sexuel qui n’en finit pas de finir. C’est le partenaire qui pleurniche pour un câlin quand on veut dormir.

On attend que la chanson monte crescendo, on attend puis on attend et ça n’a jamais lieu. Franchement si je ne peux pas imaginer une drag queen dans une robe à paillettes mimer la chanson dans un club gay avec des danseurs en smoking autour d’elle, ce n’est pas une chanson pour James Bond.