Les prix littéraires
Sans surprise, c’est Alexis Jenni pour L’art français de la guerre, édité chez Gallimard, qui a obtenu le prix Goncourt 2011.
Le jury du Renaudot a quant à lui attribué son prix à Emmanuel Carrère pour Limonov.
Je n’ai lu aucun des deux. Je lis rarement les prix littéraires et si je m’en tiens à la présentation de l’éditeur, je ne les lirai pas. Suis je la seule à parfois me demander comment est décidée la présentation? Aucune ne m’emballe, ne me donne envie. Je n’ai rien contre ces deux écrivains. J’ai d’ailleurs lu et apprécié plusieurs livres de Carrère. Quant à Jenni, je lui souhaite une grande et prolifique carrière. Voici son blog.
Et vous? Lisez vous les prix littéraires?
L’art français de la guerre, présentation de l’éditeur:
J’allais mal; tout va mal; j’attendais la fin. Quand j’ai rencontré Victorien Salagnon, il ne pouvait être pire, il l’avait faite la guerre de vingt ans qui nous obsède, qui n’arrive pas à finir, il avait parcouru le monde avec sa bande armée, il devait avoir du sang jusqu’aux coudes. Mais il m’a appris à peindre. Il devait être le seul peintre de toute l’armée coloniale, mais là-bas on ne faisait pas attention à ces détails. Il m’apprit à peindre, et en échange je lui écrivis son histoire. Il dit, et je pus montrer, et je vis le fleuve de sang qui traverse ma ville si paisible, je vis l’art français de la guerre qui ne change pas, et je vis l’émeute qui vient toujours pour les mêmes raisons, des raisons françaises qui ne changent pas. Victorien Salagnon me rendit le temps tout entier, à travers la guerre qui hante notre langue.
Limonov, présentation de l’éditeur:
Limonov n’est pas un personnage de fiction. Il existe. Je le connais. Il a été voyou en Ukraine ; idole de l’underground soviétique sous Brejnev ; clochard, puis valet de chambre d’un milliardaire à Manhattan ; écrivain branché à Paris ; soldat perdu dans les guerres des Balkans ; et maintenant, dans l’immense bordel de l’après-communisme en Russie, vieux chef charismatique d’un parti de jeunes desperados. Lui-même se voit comme un héros, on peut le considérer comme un salaud : je suspends pour ma part mon jugement. C’est une vie dangereuse, ambiguë : un vrai roman d’aventures. C’est aussi, je crois, une vie qui raconte quelque chose. Pas seulement sur lui, Limonov, pas seulement sur la Russie, mais sur notre histoire à tous depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Partager :
- Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Tumblr(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Pocket(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquer pour envoyer un lien par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
3 commentaires
Fred
Il y a de tout. J’ai lu des livres qui méritaient leur prix et d’autres qui étaient totalement oubliables. En 1999, le magazine Lire résumait le problème en une phrase : « Le prix Goncourt couronne rarement le meilleur roman de l’année ». Il semblerait aussi que ce soit presque toujours les mêmes maisons qui gagnent: gallimard, grasset et seuil…
nuage1962
je ne me fies pas aux prix littéraires, car souvent des livres que je trouve intéressant ne sont pas nécessairement des best seller
murielle
Exactement! J’ai parfois l’impression que beaucoup de personnes vont aller vers les prix littéraires comme si c’était un gage de qualité.