Avant Internet
Avant Internet, il suffisait de s’asseoir dans un fauteuil avec un livre ouvert sur les genoux, de regarder dans le vide ou de regarder le tableau au mur – et se laisser porter par cette sorte de va-et-vient.
Avant Internet, vous pouviez passer par plusieurs états et personne ne savait rien de vous. Pas d’historique en ligne. Vous pouviez être n’importe qui, garder une distance et laissez les gens présumer tout ce qu’ils veulent.
Avant Internet, vous dansiez dans votre chambre sans penser à vous filmer et le montrer. Vous étiez votre seul spectateur et il n’y avait personne pour juger.
Avant Internet, les après-midis baillaient. Sortir ou rester dedans, prendre l’air ou ne pas quitter le canapé. Loucher vers la télé ou loucher vers le ciel, rien que votre corps sans lien avec aucun réseau, sans portable dans la main, à la dérive, à la lumière du jour.
Avant Internet, il y avait l’attente et la patience. Il y avait le rêve. Et parfois l’impossibilité.
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8 commentaires
Fred
Il y a de la nostalgie à penser au temps avant internet. C’est clair qu’on prenait le temps et qu’on apprenait à gérer les frustrations. C’est difficile maintenant.
LO
Qu’il était bon ce temps où l’on était connecté avec nous-même. Muxus Muriel
murielle
Muxu aussi
Antonio Pavón Leal
À présent tout cela appartient à l’histoire. Ou est-il possible de rentrer aux temps où internet n’existait pas ?
Ce n’est pas mal s’asseoir dans un fauteuil avec un livre ouvert sur les genoux au lieu de loucher obstinément vers n’importe quel écran.
murielle
Je louche trop obstinément. J’apprends à moins le faire :-)
Amaya
Je suis si nostalgique de cet avant Internet que cela me pousse en avant pour un « après Internet »
murielle
J’ai des sentiments toujours aussi ambivalents, je regrette l’avant mais je ne pourrais pas faire sans.
nuage1962
C’est quelque chose que je pense souvent c’est temps-ci. Parfois internet prend trop de place