La preuve par neuf Ryan Gosling
Quelqu’un me disait qu’il n’avait pas d’acteur « préféré ».
Je l’admets sans peine, je tombe plus facilement « amoureuse » d’acteurs et de personnages fictifs que de vraies personnes dans la vraie vie.
Et si Ryan Gosling figure assez haut dans la liste, ce n’est pas parce qu’il est plutôt beau gosse – je ne suis pas superficielle moi – oh non. Il me faut plus qu’un sourire charmant, des yeux tombants, une voix traînante et un joli corps qui peut porter les vêtements les plus ridicules ou kitchs sans le devenir (ridicule). Non… je ne suis pas comme ça…
La seule raison pour laquelle Ryan Gosling a trouvé grâce à mes yeux de cinéphile exigeante et impitoyable est sa filmographie impeccable.
Et en voici la démonstration la plus objective possible. Neuf films qu’il faut voir :
The Believer (Danny Balint) :
Gosling joue un jeune néo-nazi dans le film de Henry Bean, les lèvres enroulées de façon permanente dans un rictus écoeurant. Et il réussit le mélange parfait d’agressivité et de vulnérabilité (regardez la fin du clip).
Half Nelson :
Il joue un enseignant sur le déclin dans sa dépendance aux drogues. Sa léthargie engourdie et son manque de contrôle n’offrent aucune vision romantique de la dépendance.
Crazy, Stupid, Love :
Une comédie romantique réussie qui détourne les clichés. Il est sexy, séduisant et on s’en fiche parce qu’il est surtout sympathique, amusant et ne se prend pas au sérieux.
http://youtu.be/KL5qmF9EEPs
Lars and the Real Girl (Une fiancée pas comme les autres) :
Alors que Crazy, Stupid, Love montre qu’il a aussi un timing comique, il y a quelque chose de charmant dans le personnage introverti de Lars. La timidité qui le paralyse est toute aussi amusante que touchante et ce sans jamais tomber dans le ridicule, même quand il a une poupée gonflable comme petite amie.
http://youtu.be/shCqzZzghWg
All Good Things (Love and Secrets) :
Même si le film n’est pas entièrement réussi, Gosling est inquiétant en héritier en proie à des difficultés financières. Il est énigmatique, creux et complètement effrayant en jouant la normalité perturbée.
Drive :
Le film de Nicolas Winding Refn est aussi cool que son acteur. Gosling est l’amalgame parfait de plusieurs générations d’hommes difficiles, héroïques et mystérieux. Et tout ça en portant un blouson en satin avec un scorpion doré dans le dos…
Blue Valentine :
Parce que
The Ides of March (Les Marches du pouvoir) :
Parce qu’il n’a pas toujours besoin de parler pour s’exprimer.
The place beyond the pines :
Quand il ne fait pas de la moto, il est calme, mélancolique, gentil avec les enfants. Il porte une veste en cuir, il a des tatouages pourris et parle dans un murmure sexy. Il est paumé, un peu fou, perd la tête, fait peur et reste malgré tout vulnérable.
http://youtu.be/hmlXHtF_5cM
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7 commentaires
Ping :
Elisa
Je suis beaucoup plus midinette que toi parce qu’il me suffit de le voir torse nu dans l’extrait de stupid crazy love pour avoir envie d’en voir plus :-) quand je pense qu’il a commencé dans disney club, il a fait du chemin le beau gosse….
Nathalie
je ne connaissais pas le film ou il est un skinhead juif. A voir! Il sera à Cannes cette année.
snake0644
Il a dit qu’il allait arrêter le cinéma très bientôt. Préparez vos mouchoirs. :)
“I’ve lost perspective on what I’m doing, I think it’s good for me to take a break and reassess why I’m doing it and how I’m doing it. And I think this is probably a good way to learn about that. I need a break from myself as much as I imagine the audience does. » ( CBS News, March 20, 2013).
Je n’ai pas d’actrice actuelle qui m’attire vraiment. Une actrice m’électrise toujours quand je vois un de ses films (ex : Les demoiselles de Rochefort; L’homme de Rio, Cul de sac, films des années 60), c’est Catherine Dorléac. Elle avait quelque chose de très spécial dans le regard.
murielle
Gosling va passer derriere la caméra avec comme actrice Christina Hendricks.
Françoise Dorleac non? Ou un lapsus pour le mélange des deux soeurs.
snake0644
Exact, c’est Françoise Dorléac :) :)
Fred
Excellente preuve par neuf films. Je salue la cinéphile rigoureuse et objective.
« Lars and the real girl » est un film très bien fait, ni comédie ni drame, un ovni de film très doux.