Sourire

fanny & norks

 

Ce soir j’ai trouvé une nouvelle raison pour laquelle j’aime les mots. C’est mon , truc …. vous savez … le vocabulaire … c’est vraiment très … euh…complet, c’est plein de mots.

Mon truc c’est vraiment ça. Ce truc plein de mots.
Mais ce sont parfois les mauvais mots. Du moins en ce moment. Je mélange mon anglais et mon français et/ou je prends un mot pour un autre.

J’avais l’habitude de me moquer de ceux qui ne sont pas en mesure de dire la bonne chose, du genre « prends le truc, le machin … tu sais … le truc  … le « bitogno » ».
Et maintenant j’ai commencé à faire la même chose, par exemple je confonds l’arbalète avec la sarbacane, non pas que ce soit handicapant dans ma vie quotidienne.

C’est affreux. Je demande aux gens de passer le ‘truc … blanc …< main qui remue >… condiment … là-bas … sel!

Quand j’écris, c’est un peu mieux. Je peux penser à des mots, lentement, sur une longue période, sans éprouver le besoin de vocaliser le processus de pensée.

Mais, ce soir , j’ai trouvé ma niche « vocabulistique ». Les grossièretés.
Aujourd’hui j’ai passé la journée à chercher avec mon ami tous les mots et euphémismes anglais que l’on connaissait pour désigner les parties du corps en anglais.

Je réalise alors mon potentiel linguistique. Je peux donner des définitions, des exemples, des contextes, des histoires, des mots, je peux aussi faire des recoupements. Je suis un thesaurus humain.

Mais je n’en suis pas fière. Certes je suis un thesaurus humain, mais je suis un thesaurus vulgaire. Je suis une véritable corne d’abondance de mots grossiers pour désigner le corps et l’appareil génital.

Je me sens riche de mots. Mais certainement pas plus intelligente ni plus distinguée.

4 commentaires

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