2020, des décisions et des non résolutions
C’est 2020 déjà. Une nouvelle année que je vous souhaite heureuse et pleine d’évènements stupéfiants, amusants et gratifiants.
Et en ce début de mois de janvier 2020, la question implicite dans les réflexions de bon nombre d’entre nous est essentiellement la suivante : comment puis-je – ou comment devrais-je – faire pour que l’année à venir soit la meilleure possible ? Ce pourrait être de retrouver la forme en reprenant le sport, de trouver l’âme soeur ou de gagner plus d’argent/changer de taf/jouer au loto.
Ou plus raisonnablement ce pourrait être de se concentrer sur une cause qui nous tient à coeur, ou plus simplement de rester modérément sain d’esprit dans les moments difficiles et s’en sortir en un seul morceau. Mais tous ces différents objectifs partagent la même hypothèse sous-jacente, si fondamentale qu’elle est facile à manquer : aborder le temps présent différemment et pleinement.
Le temps passe et qu’est ce qu’on en fait ? Le besoin d’agir plutôt que de ne rien faire. Nous demeurons immobiles, à nos risques et périls. Le temps passe. Alors encore une fois, au lieu de me prêter à des simagrées sociales qui ont perdu toute signification, et me soumettre à des réjouissances conventionnelles qui ne m’amusent pas, j’ai passé la soirée tranquille chez moi et fais le bilan. Franchement.
Cela dit, pour plus de clarté, je suis en arrêt maladie depuis 15 jours. Et je ne vois pas comment oublier que je suis en petite forme et faire la fête non stop un mardi soir. Rien de grave. Juste une baisse de forme et de moral, à trop m’impliquer dans le travail pour oublier qu’à côté il y a des choses plus difficiles à vivre.
Et quelle ironie que de décider de demander à mon médecin le nom d’un psy pour m’aider à régler une fois pour toute ce qui me tracasse. Moi qui n’aime pas les résolutions de début d’année, me voilà à avoir commencé une psychothérapie le 3 janvier. Et déjà l’envie et la volonté de tourner une page sur cette dernière décennie qui a commencé par la naissance d’un enfant merveilleux, puis la mort d’un être tout aussi merveilleux, puis un autre décès, puis quelques ponts coupés, et bien d’autres évènements, certains heureux et d’autres difficiles, que j’ai subis, décidés ou acceptés.
2020, ou cette prochaine décennie sera, je suppose, toute aussi remuante, mais elle sera aussi vécue plus sereinement et moins douloureusement. C’est du moins ce que j’ai décidé.
Je vous souhaite le meilleur !
You can’t have everything – where would you put it?
Steven Wright
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Un commentaire
LO
Muxus xxx